Traitement de la syllogomanie

La syllogomanie bénéfie d'une relative couverture médiatique. Souvent, ce type d'émission, d'articles, ont pour intérêt de faire connaître la pathologie et l'inconvénient d'en faire un phénomène de foire. Il s'agit d'un véritable trouble. Le patient syllogomane ne peut rien ou quasiment rien jeter. Un quantité importante d'objets mais aussi de journaux, de livres, de vêtements, de meubles s'accumulent dans le foyer du patient.

Les objets accumulés n'ont, la plupart du temps, aucune valeur marchande mais une valeur sentimentale pour le syllogomane. Malgré les récriminations de la famille ou des amis, il ne peut s'empêcher de garder, de conserver au cas où cela pourrait servir un jour. Parfois l'accumulation est telle que très peu d'espace reste consacré à la vie quotidienne (lit, douche...). L'insalubrité tout comme le manque d'hygiène corporelle ne sont pas rares et les conséquences sur la santé non plus.

Souvent les patients syllogomanes sont tristes et déplorent la situtation dans laquelle ils se trouvent sans pouvoir réellement y faire quoi que ce soit.

Quel traitement psychologique de la syllogomanie ?

Le psychologue doit évaluer la présence ou non d'autres troubles psychopathologiques (dépression, phobie sociale...) qui ne sont pas rares dans ce cas. Dans un deuxième temps, une thérapie comportementale et cognitive est mise en place. Il s'agira d'abord de discuter les pensées "qui empêchent" le patient de jeter. Puis un aspect comportemental avec des exercices gradués est mis en place.